Malte

Malte (Repubblika ta' Malta ou République de Malte) est un État insulaire, membre de l’Union européenne depuis le 1er mai 2004[1]. Elle a intégré la zone euro le 1er janvier 2008[2].

C'est un archipel constitué de neuf îles, dont quatre sont habitées : Malte (Malta en maltais), Gozo (Għadex), Comino (Kummura) et Manoel ; cinq autres sont inhabitées : Cominotto (Kemmunett), Filfla, les deux îles de Saint-Paul ( l-Gżejjer ta’ San Pawl) et Fungus Rock. L’archipel est situé entre la mer Méditerranée orientale et occidentale à 93 kilomètres de la Sicile et à 288 kilomètres à l’est de la Tunisie[3], à environ 340 kilomètres au nord de la Libye et 570 km à l’ouest de la Grèce (ou plus précisément de la Céphalonie). Sa localisation stratégique lui a valu les convoitises de nombreuses civilisations au cours des âges.

L'histoire de Malte est dès le Néolithique liée à la Sicile jusqu'à l'arrivée des Chevaliers de l'Ordre de Saint-Jean en 1530. Napoléon chasse les Chevaliers de Malte en 1798 avant que les Maltais fassent appel à l'Empire britannique en 1800 qui en fait une colonie jusqu'à l'indépendance en 1964.

L’indépendance du pays est reconnue le 21 septembre 1964 mais Malte conserve la reine Élisabeth II à sa tête comme de nombreux pays du Commonwealth. Ce n’est que 10 ans plus tard, le 13 décembre 1974, sous l’impulsion du premier ministre Dom Mintoff que Malte proclame la république et élit un président à sa tête. En 1984 se déroulent d'importantes manifestations contre des mesures de restriction de l'enseignement religieux et des biens du clergé. Cette même année, le pays signe des accords avec la Libye et l'URSS.

L’adhésion de Malte à l’Union européenne devient effective le 1er mai 2004, 11 ans après le début des premières négociations. Malte fait partie de la zone Euro depuis le 1er janvier 2008

L’indépendance du pays est reconnue le 21 septembre 1964 mais Malte conserve la reine Élisabeth II à sa tête comme de nombreux pays du Commonwealth. Ce n’est que 10 ans plus tard, le 13 décembre 1974, sous l’impulsion du premier ministre Dom Mintoff que Malte proclame la république et élit un président à sa tête. En 1984 se déroulent d'importantes manifestations contre des mesures de restriction de l'enseignement religieux et des biens du clergé. Cette même année, le pays signe des accords avec la Libye et l'URSS.

L’adhésion de Malte à l’Union européenne devient effective le 1er mai 2004, 11 ans après le début des premières négociations. Malte fait partie de la zone Euro depuis le 1er janvier 2008.

Le territoire maltais est un archipel, situé au centre de la mer Méditerranée, à la frontière entre la Méditerranée occidentale et la Méditerranée orientale et entre l’Afrique du Nord (cap Bon) et à 100 km du sud de l’Europe (Sicile).

Seules les trois îles principales sont habitées : Malte, Gozo (Għawdex) et Comino (Kemmuna). Les îlots de Cominotto et de Filfla restent sans résidents permanents. L’île de Malte mesure 27 km dans sa plus grande longueur et 14,5 km dans sa plus grande largeur. Son point culminant est le Ta'Dmejrek (253 m).

Le climat local est de type méditerranéen, avec des hivers pluvieux et des étés chauds et secs. On y compte en moyenne 60 jours de pluie par an[17].

Contrairement à ce qui peut être pensé, le sud de Malte n’est pas le point le plus au sud de l’Union européenne (qui est en fait l'extrême sud de l'île de Chypre) L’archipel maltais est situé sur la plaque tectonique africaine.

Les ressources économiques de Malte sont le calcaire, un bon emplacement géographique et une main-d’œuvre productive. Cependant, Malte ne produit qu’environ 20 % de ses besoins alimentaires, possède des ressources en eau limitées et n’a pas de sources d’énergie qui lui sont propres. L’économie est dépendante du commerce extérieur (particulièrement en tant que point de transbordement du fret maritime), du tourisme et de l’industrie (notamment électronique et textile et des casinos virtuels). Malte répond aux standards internationaux en termes de transparence et d’échange d’information, et n’a jamais été inscrite sur la liste noire de l'OCDE, liste publiée pour la première fois en juin 2000 (Publication officielle de l’OCDE – Paris, 19 juin 2000) qui recensait les pays refusant la coopération en ces domaines.[réf. nécessaire]

En 2006, Malte a conclu un accord avec la Commission européenne, qui dans les faits permet à Malte de conserver son compétitif régime d’imposition des sociétés. Cet accord a été conclu avec la Commission européenne chargée de la concurrence au nom de la solidarité entre États membres et dans le respect du Code de conduite de la fiscalité des entreprises.[réf. nécessaire]

En septembre 2007, la 24e session plénière du Comité restreint d’experts pour l’évaluation des mesures anti-blanchiment d’argent (MONEYVAL) pour le Conseil de l’Europe a adopté le rapport d’évaluation de Malte. L’évaluation s’est fondée sur les 40 recommandations du GAFI et les 9 recommandations spéciales en matière de lutte contre le financement du terrorisme. Le cadre réglementaire dont Malte s’est dotée a été évalué comme étant d’un haut niveau général, et en conformité avec la plupart des recommandations évoquées.[réf. nécessaire]

Malte a privatisé plusieurs entreprises publiques afin de préparer son entrée dans l’Union européenne en 2004. Malte et la Tunisie sont en discussions pour l’exploitation commerciale du plateau continental qu’ils partagent, particulièrement en ce qui concerne la prospection pétrolière.[réf. nécessaire]

Depuis le 29 avril 2005, la lire maltaise fait partie du mécanisme de taux de change européen, dit MCE II, en vue de l’adoption de l’euro, effective depuis le 1er janvier 2008.

Les résidents de nationalité britannique ne paient pas d’impôts

Malte est l’un des pays les plus densément peuplés du monde avec une densité de population d’environ 1 250 habitants par kilomètre carré. En 1569, la population était de seulement 10 000 habitants. La population est majoritairement composée des descendants des Phéniciens, Arabes, Italiens et Britanniques. Une forte communauté d’étrangers, principalement des Britanniques, est implantée à Sliema et aux alentours. De plus, une population maghrébine (2250 en 2001) de plus en plus importante s’installe sur l’île, principalement due à l’immigration irrégulière.

Il existe une importante diaspora maltaise, le dernier recensement, réalisé en 1988, dénombrait 800 000 expatriés.

La religion d’État est le catholicisme romain mais chacun est libre d’exercer la religion de son choix car la liberté de conscience est garantie par la constitution.

Il y a 97% de catholiques, 1% de chrétiens non-catholiques (orthodoxes et protestants), 1% de musulmans et 1% sans religion.

La république de Malte reconnaît une langue nationale, le maltais et deux langues officielles, le maltais et l’anglais. L’administration, les tribunaux emploient normalement le maltais, mais ils peuvent employer l’anglais s’ils le jugent nécessaire.

Le maltais est une langue sémitique provenant du phénicien, métissée d’arabe suite à la présence arabe au IXe ‑ XIe siècle, ainsi que de l’italien, du latin, et d’autres langues des pays catholiques qui étaient parlées par les chevaliers de Malte. La langue s’écrit avec « l’alphabet latin complété ». Quant aux mots maltais d’origine arabe, ils sont encore aujourd’hui assez semblables aux mots employés actuellement dans les variétés dialectales arabes d’Afrique du Nord, essentiellement dans le tunisien.